La consultation
La fréquence des séances s'établit en fonction de la demande du sujet. Très souvent, la personne se présente avec le souhait d'éradiquer son trouble, le désir de ne plus souffrir ou l'envie de sortir de son état de mal-être. Ensemble, nous déterminons la fréquence des séances en fonction de chacun. Cependant, lorsque la personne est en grande souffrance psychique, un suivi hebdomadaire est fortement préconisé afin de pouvoir enclencher le travail psychothérapeutique. La durée de base d'une séance est d’environ 45 minutes.
Les troubles pris en charge au cabinet
Les différents troubles anxieux et leurs symptômes : les tocs, les angoisses, le stress…
Les différentes phobies : sociales, scolaires, d’impulsion, émétophobie, éreutophobie, claustrophobie, agoraphobie…
Les différentes dépressions (réactionnelles, névrotiques, etc.)
Le burnout professionnel ou familial
Les troubles des comportements alimentaires (hyperphagie, boulimie, anorexie…)
Les troubles du sommeil (insomnie, somnambulisme, etc.)
Les troubles énurétiques et encoprétiques chez l’enfant et autres...
Les psychothérapies exercées au cabinet
La psychothérapie de couple
Elle permet de mettre en lumière les dysfonctionnements de couple tels que des problèmes de communication, des incompréhensions, des séparations à répétitions, de l’adultère. Le travail va consister à repérer et à replacer les dysfonctionnements dans la vie du couple et de pouvoir y remédier en mettant en place un travail de mise en réflexion sur comment retrouver une homéostasie dans la relation.
En outre, il sera analysé le mode de fonctionnement et la personnalité des individus, afin que chacun puisse se représenter la personnalité de l’autre et de pouvoir s’y adapter au quotidien dans une communication bienveillante.
La psychothérapie de soutien
Il s’agit d’une aide ponctuelle, afin de vous aider à franchir un cap difficile (deuil, divorce, déménagement, licenciement). Sa durée et la fréquence des consultations est variable et se détermine avec le patient en fonction du temps nécessaire à chacun pour surmonter l’épreuve qui a conduit à consulter. S’il souhaite continuer dans un travail en profondeur, il poursuit son cheminement et la thérapie prend la forme d’une thérapie analytique (compréhension de ses rêves, repérage de son inconscient, de ses modes défensifs, analyse de son rapport aux autres et à ses désirs…)
La psychothérapie centrée sur la personne
La thérapie centrée sur la personne de Carl Rogers est une thérapie où l’élément central réside dans l’attitude empathique, tolérante et authentique du thérapeute. Cela se traduit, en séance, par une écoute active, afin de permettre à la personne d’exprimer exactement ce qu’elle ressent.
L’écoute active en trois points :
Reformuler ce que dit la personne, pour vérifier que l’on a bien compris et montrer en même temps que l’on est attentif à ce qu’elle dit ;
Être en empathie avec les sentiments exprimés.
Demander des clarifications sur des points qui semblent signifiants ou qui semblent être plus difficiles à formuler.
Pour assurer une écoute active de qualité, le thérapeute doit être attentif aux mots, mais aussi au regard, aux gestes, à l’intonation, au volume, aux pauses…Ecouté, accepté au sein d’une relation d’aide positive, le patient doit lui-même trouver la motivation pour acquérir des comportements ou des pensées plus adaptées.
La psychothérapie analytique
Inspirée des concepts psychanalytique, cette thérapie est beaucoup plus interactive et courte que l’analyse classique, qui peut prendre beaucoup de temps. Les séances sont à durée fixe de 45 minutes. Il s’agit d’une démarche volontaire du patient de vouloir s’engager dans un travail analytique. Les mots prononcés acquièrent une importance capitale dans ce travail. La personne doit avoir le goût pour l’introspection, pour les associations libres.
Les personnes qui se tournent vers un travail analytique repèrent des scénarios de vie répétitifs (échecs amoureux successifs, dépression ; mal-être). Ce travail va mettre en lumière les mécanismes inconscients en jeu. La règle de l’association libre et de dire tout ce qui passe par la tête sans aucune censure va permettre au patient de mieux comprendre sa vie inconsciente, de mieux repérer ses résistances, ses mécanismes défensifs, son rapport à son désir. Une meilleure compréhension de soi et de ses modes de fonctionnement autorise le patient à être sujet de son propre changement.
